En effet, en 1971, les Monégasques retrouvent l'élite sans trop modifier l'équipe. A noter que Jean Petit a intégré l'effectif depuis 1969. Malheureusement l'ASM retrouve la D2 tout de suite après l'avoir quittée. Deux saisons à l'étage inférieur et le club de la Principauté rejoignait la D1.
En 1973, Delio Onnis, qui deviendra recordman du nombre de buts inscrit en Division 1, arrive en Principauté. Il permet à l'ASM de rejoindre les Verts en finale de Coupe de France, malheureusement perdue (2-1). Le Club se maintient en D1 et, comme St Etienne est Champion de France, les Monégasques joueront la Coupe des Coupes. Ces bons résultats seront malheureusement porteurs de faux espoirs...
A la fin de la saison 1976, les Rouge et Blanc, désormais présidés par le jeune Jean-Louis Campora, redescendent en D2. C'est à cette époque que Lucien Leduc, entraîneur de la seule équipe monégasque à avoir remporté le doublé, décide de revenir au bercail. Il devient superviseur de l'ASM et assure la liaison entre l'équipe pro et le centre de formation, créé en 1975 et dirigé par Gérard Banide.
En 1977 - 78, le Club retrouve enfin la D1 grâce à l'inévitable Delio Onnis. Cette année sera historique : en effet, l'ASM remporte le titre de Champion de France l'année de sa montée en D1. Une génération dorée, composée de Jean-Luc Ettori, Vannucci, Gardon, Courbis, Vitalis, Heriberto, Correa, Moizan, Noguès, Chaussin, Dalger, Onnis, Rouquette et François. Ainsi est née l'AS Monaco des temps modernes.
Après le départ de Lucien Leduc et l'arrivée au poste d'entraîneur de Gérard Banide, l'ASM remportera la Coupe de France, la troisième de son histoire, en 1979 - 80. Des jeunes issus du centre de formation de l'ASM tels que Bijotat, Ricort, Couriol et bien d'autres, intègrent le groupe pro. En coupe d'Europe, l'ASM demeure malheureusement inconstante et n'arrive pas à dépasser le deuxième tour. A noter que Delio Onnis, auteur de 299 buts en D1, dont 223 sous le maillot monégasque, quitte le club de la Principauté.